
Agir sur les facteurs favorisant les troubles musculosquelettiques
Dans votre activité professionnelle ou quotidienne, faites toujours chaque geste dans la position la moins contraignante pour les muscles les plus sollicités, en évitant de vous contorsionner.
Lors de vos loisirs, une activité physique régulière est bénéfique pour entretenir musculation et souplesse articulaire (faire lien vers activité physique et santé). Des exercices d’échauffement sont souvent utiles avant une activité physique importante.
AGIR COLLECTIVEMENT AU TRAVAIL SUR LES FACTEURS FAVORISANT LES TMS
La prévention des TMS au travail nécessite l’implication de l’entreprise.
Elle se fait en trois temps :
- d’abord, le diagnostic permet d’identifier et de comprendre les situations à risque de TMS ;
- ensuite, il est possible d’agir sur la base de ce diagnostic :
- en réduisant les contraintes,
- en aménageant les postes de travail,
- en organisant la production,
- en suivant les actions menées par l’entreprise pour réduire les récidives ;
- enfin, il est capital d’évaluer les mesures prises, de juger de leur efficacité et de les adapter si nécessaire.
La prévention nécessite l’implication des acteurs de l’entreprise (employeur, salariés, représentants du personnel, services de santé au travail) et, parfois, des services de prévention des risques professionnels :
- associations régionales pour l’amélioration des conditions de travail,
- caisses régionales d’Assurance Maladie (CRAM),
- caisse d’Assurance Retraite et de Santé au Travail (CARSAT),
- organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics…
Les actions peuvent porter sur :
- l’organisation du chantier, les conditions de travail avec :
- une diminution de la répétition des gestes,
- l’aménagement des postes de travail,
- l’instauration de micro–pauses de récupération,
- l’amélioration de l’ambiance physique (éclairage, froid, chaud) ;
- la diversification des tâches, la formulation d’objectifs clairs, l’amélioration de la formation… ;
- l’adaptation des outils ;
- l’adaptation des équipements pour réduire les vibrations, par exemple, sans oublier les équipements de protection individuelle ;
- éventuellement, un suivi médical renforcé.
- l’organisation du chantier, les conditions de travail avec :


